Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lu sur Rue 89: « Musulmans interdits de souhaiter joyeux Noel ? C’est quoi ce bordel ? »

C’est curieux comme, en ces temps de Noël, une polémique est née au sujet des musulmans qui ne devraient ni parler de Noël, ni dire «  Joyeux Noël ». Cette attitude me semble si loin de tout ce que j'ai vécu jusqu'ici et si différente de celle de mes amis musulmans!  Or, j’ai trouvé sur Rue 89 hier,  un  témoignage qui va exactement dans le sens de mes réflexions. Son titre: 

« Musulmans interdits de souhaiter joyeux Noel ? C’est quoi ce bordel ? »

Les parents de cet homme, pratiquants, invitaient  le 24 décembre car disait-il « En Tunisie, nos voisins chrétiens, juifs et même ceux qui ne croyaient en rien du tout, faisaient la fête avec nous à l’Aïd. Tout ce qui peut réunir les gens et leur apprendre à mieux se connaître est bon à prendre. »

Mes amis Africains m’envoient  des voeux de Noël, et moi je leur souhaite de bonnes fêtes de l’Aïd. Cela m’a toujours semblé le bon sens, la tolérance et ce « respect de l’autre qui est le fondement de toute civilisation! » ( réflexion faite il y a une dizaine d’années par un de mes amis Mauritanien)

 

Dans un article qui évoque l’affrontement entre minorité catholique et majorité musulmane, en Indonésie,  j’ai trouvé la phrase suivante:

« Personne, qu’il appartienne au groupe majoritaire ou à une minorité, ne peut s’arroger le droit de manipuler les faits pour défendre les intérêts propres à sa communauté aux dépens de ceux des autres communautés. Dans le cas contraire, le situation deviendra de plus en plus mauvaise et nous amènera à creuser notre propre tombe. »

Malgré les discussions des « savants », rien ne permet d’affirmer  qu’il est interdit à un musulman de dire: « joyeux Noël » !

Cette année encore, nous avons pris le repas de Noël avec un de mes proches, musulman, qui sait combien toute la famille respecte sa foi. Et autre exemple personnel, une de mes amies, âgée, seule et pas en très bonne santé, a eu a surprise, il y a plusieurs années d’être invitée par un couple de jeunes voisins marocains le jour de Noël. Elle s’étonna, sachant que Noël n’existait pas dans leur religion, et la réponse vaut d’être cité : « Dans notre religion, on est attentif aux autres, et on ne voulait pas vous laisser seule en ce jour qui est une fête pour vous ». Et cette année encore, elle a été invitée.

Ces réflexions me ramènent au livre «  les routes de la foi » … Pour Jamel voyager, c’est regarder sans juger, c’est respecter les gens et leur mode de vie. Plus que l’aspect religieux, ce sont  les réalités culturelles de notre monde qu’il découvre. Et il écrit: «  La question de l’existence de Dieu ne se pose plus. A présent, ma véritable quête, c’est la Vie! »

Dans un interview donné à son retour, il a dit: « Je suis toujours étonné par le décalage entre ce que ce que je vois dans les médias et la réalité des gens sur place. Les gens me reçoivent souvent on au nom  des lois de l’hospitalité de leur religion »… «  Bien que je ne sois pas croyant au sens strict du terme, je crois en l’amour que j’ai discerné dans toutes les religions. À ce titre là je pense qu’on peut dire que je suis catholique, musulman, juif, bouddhiste etc. »

Après des rencontres dans un certain nombre de pays et de fortes attaches africaines, je crois à la Vérité de cette dernière phrase!

 

 

Commentaires

  • Je partage votre avis du sujet, et je vous suis vraiment reconnaissant d'avoir donnée autant de renseignement sur votre blogging.

Les commentaires sont fermés.